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Pourquoi des variantes plus contagieuses émergent maintenant, plus d'un an après le début de la pandémie COVID-19
The Conversation. 16 Février 2021

Bien que nous ayons vu le virus muter tout au long de la pandémie, ce n'est qu'à la mi-décembre 2020 que des variantes avec un comportement sensiblement différent sont apparues. Il y a plusieurs raisons à cela, y compris l'augmentation exponentielle continue des cas dans le monde. Chaque cas de COVID-19 donne au virus une chance de muter, et si le nombre d'infections continue d'augmenter, de nouvelles variantes sont susceptibles d'apparaître. Pression pour muter : l'augmentation massive du nombre de cas au dernier trimestre de 2020, environ 35 millions de cas enregistrés dans le monde au cours des neuf premiers mois de 2020, ce chiffre a doublé deux mois après et on s'attend qu'il va à nouveau doubler.
Niveaux d'évasion immunitaire plus élevés : le développement d'infections chez des individus ayant un système immunitaire affaibli favorisant l'adaptation du virus aux mécanismes de défense naturelles de l'organisme.
Verrons-nous plus de nouvelles variantes? Tant que le virus est là, il continuera à muter. Avec la protection vaccinale et l'immunité naturelle chez un nombre croissant de personnes, la pression sur les variantes virales qui échappent à nos défenses immunitaires est plus forte. La meilleure façon de se protéger contre toutes les variantes actuelles et d'empêcher l'apparition d'autres variantes est de réduire le nombre de cas grâce à des mesures de contrôle et à la vaccination en cours.

Lire l'article » Variants du SARS-Cov2 » Vaccins et nouveaux variants »

Des études in vitro montrent que les vaccins Pfizer-BioNTech et Moderna produisent moins d'anticorps contre le variant sud-Africain
The NEJM. 17 février 2021

Les deux vaccins contre les coronavirus développés par Pfizer- BioNTech et Moderna semblent être très efficaces contre la variante plus transmissible du virus détectée pour la première fois en Grande-Bretagne, selon des études récemment publiées dans le New England Journal of Medicine, dans un potentiel de stimulation des efforts de vaccination autour le globe. Cependant, les vaccins ont montré une capacité réduite à neutraliser la souche désormais dominante en Afrique du Sud, comme le témoigne cette étude publiée au NEJM.
Les données de cette étude sont cohérentes avec une neutralisation plus faible du virus avec l'ensemble complet de mutations à pointes B.1.351 que le virus avec l'un ou l'autre sous-ensemble de mutations et suggèrent que le virus avec des résidus mutants dans le site de liaison au récepteur (K417N, E484K et N501Y) est plus mal neutralisé que le virus avec Δ242-244, qui est situé dans le domaine N-terminal de la protéine de pointe.
Cependant on ne sait pas quel impact aura cette réduction de la neutralisation d'environ deux tiers aurait sur la protection apportée par le vaccin ARNm de Pfizer sur la lignée B.1.351 du SRAS-CoV-2.

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Le vaccin Pfizer – BioNTech serait efficace à 92,6% dans la prévention de Covid-19.
NEJM; Publié le 17 février 2021

Avant la deuxième dose, le BNT162b2 (Pfizer - BioNTech) était très efficace, avec une efficacité vaccinale de 92,6%, un résultat similaire à l'efficacité de la première dose de 92,1% rapportée pour le vaccin ARNm-1273 (Moderna).
L'administration d'une deuxième dose dans un délai d'un mois après la première, comme recommandé, n'apporte que peu d'avantages supplémentaires à court terme.

Ces données font discuter report de la deuxième dose pour faire vacciner davantage de personnes pour pallier à un approvisionnement limité en vaccin .

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Visioconférence d'actualités CIDMEF SPLF/EFP-AUF.

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Administration d'oxygène pour les patients atteints de SDRA.
Journal of Intensive Care.  16 février 2021

Les soins de support pour l'hypoxémie sévère restent le pilier des interventions essentielles pour le SDRA.
Ces dernières années, une ventilation adéquate pour prévenir les lésions pulmonaires induites par le ventilateur (VILI) et les lésions pulmonaires auto-infligées au patient (P-SILI) ainsi que la ventilation mécanique de protection des poumons ont une attention croissante dans le SDRA. Une discordance ventilation-perfusion peut augmenter une hypoxémie sévère et une activité inspiratoire et par conséquent induire P-SILI.
L'activité et l'effort respiratoires doivent également être surveillés attentivement pour éviter le P-SILI.
La dyssynchronie patient-ventilateur est un décalage temporel entre l'effort du patient et l'entraînement du ventilateur, elle inclut l'asynchronie de déclenchement, l'asynchronie cyclique et la non-concordance de livraison de flux. Le dysfonctionnement du diaphragme induit par le ventilateur (VIDD) est une forme de lésion iatrogène due à une utilisation inadéquate de la ventilation mécanique. Une respiration spontanée excessive peut conduire à P-SILI, tandis qu'un repos excessif peut conduire à une VIDD.
L'équilibre optimal entre ces deux manifestations est probablement associé à l'étiologie et à la gravité de la maladie pulmonaire sous-jacente.
L'oxygène à haut débit humidifié (HFNC) et la ventilation à pression positive non invasive (VNI) sont des techniques non invasives pour lever l'hypoxémie. Bien qu'ils soient bénéfiques comme soutien respiratoire dans le SDRA léger, elles peuvent retarder l'intubation.

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STMRA COVID Guidelines 
Publié le 15 février 2021
La STMRA à rédigé un ensemble de guides pratiques traitant différents aspects de la prise en charge des patients atteints de COVID-19, allant de la suspicion diagnostique à la prise en charge thérapeutique des différentes formes cliniques de la COVID-19. Les thèmes des différents guides ont été choisis après vote de l’ensemble des sujets proposés par le comité scientifique.

Les guides développés sont :
1. Considérations opérationnelles provisoires pour la gestion de la santé publique du personnel soignant exposé ou suspect positif au COVID-19.
2. Approche diagnostique d'une infection COVID.
3. Prise en charge ambulatoire d’un patient COVID-19 confirmé ou suspect et d’un sujet contact.
4. Prise en charge d’un patient COVID-19 en milieu hospitalier
5. Prise en charge de l'insuffisance respiratoire hypoxémiante au cours de la COVID-19.
6. Pratique d’exploration fonctionnelle respiratoire et d’endoscopie bronchique en période endémique COVID-19.
7. Place de l’échographie pulmonaire dans la prise en charge des pneumonies COVID-19. ?

Consulter et télécharger les guides »

Symptômes prolongés suite à une Covid-19 de l’adulte - Diagnostic et prise en charge
Recommandation HAS - 12 févr. 2021.

  • Réponse rapide n°1 : des symptômes prolongés au décours de la Covid-19 peuvent survenir même chez des personnes ayant fait des formes peu sévères. Ces symptômes sont polymorphes, et peuvent évoluer de façon fluctuante sur plusieurs semaines ou mois.
  • Réponse rapide n°2 : la majorité des patients peut être suivie en soins primaires dans le cadre d’une prise en charge holistique.
  • Réponse rapide n°3 : les symptômes les plus fréquemment rencontrés sont une fatigue, des troubles neurologiques (cognitifs, sensoriels, céphalées), des troubles cardio-thoraciques (douleurs et oppressions thoraciques, tachycardie, dyspnée, toux) et des troubles de l’odorat et du goût. Des douleurs, des troubles digestifs et cutanés sont également fréquents.
  • Réponse rapide n°4 : devant un patient qui présente des symptômes prolongés au décours d’une Covid-19, il faut d’abord éliminer une complication de la phase aigüe, une décompensation de comorbidité et une autre cause que la Covid-19.
  • Réponse rapide n°5 : un examen clinique approfondi (dont un recueil d’informations bienveillant, la recherche d'une hypotension orthostatique et la mesure de la SpO2) peut s’aider d'échelles et d’un bilan paraclinique parcimonieux. Cet examen approfondi est nécessaire pour porter un diagnostic en rapport avec ces symptômes prolongés.
  • Réponse rapide n°6 : l’écoute est empathique et explore le patient dans sa globalité, Le médecin traitant est au centre du dispositif. La stratégie diagnostique et thérapeutique doit être personnalisée et centrée sur la personne en l’accompagnant. Il faut inciter les patients à apprendre à s’autogérer, connaitre leurs limites mais continuer avoir des activités physiques même modérées (en l’absence de contre- indications).
  • Réponse rapide n°7 : les traitements actuels sont essentiellement symptomatiques.
  • Réponse rapide n°8 : la rééducation a une place centrale : rééducation respiratoire en cas de syndrome d’hyperventilation, rééducation olfactive en cas de troubles de l’odorat persistants ou réentrainement à l’effort qui doit être mené de façon progressive et adaptée aux possibilités de chaque patient.
  • Réponse rapide n°9 : l’exploration de troubles anxieux et dépressifs, de troubles fonctionnels et la proposition d'un soutien psychologique sont à envisager à toutes les étapes du suivi.
  • Réponse rapide n°10 : un recours doit être possible dans des organisations pluridisciplinaires et pluriprofessionnelles, au niveau territorial. Certains patients devraient pouvoir accéder à des services multidisciplinaires de rééducation, de réadaptation et de soutien.
  • Réponse rapide n°11 : malgré un recul encore limité, l’évolution observée fait alterner des phases d’exacerbations et de récupérations. L’évolution se fait en règle vers une amélioration à un rythme variable selon les patients.
  • Réponse rapide n°12 : de nombreuses questions scientifiques persistent concernant les aspects épidémiologiques, physiopathologiques et thérapeutiques. Elles doivent faire l’objet de travaux de recherche financés. .
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Ressources Bibliographiques

COVIDORG : L'annuaire des documents pratiques Covid-19 pour les professionnels
ASM : American Society of Microbiology
..
BMJ : The British Medical Journal.
Cambridge Univesity Press.
CDC : Centers for Disease Control and Prevention.
Cell Press.
JAMA.
Lancet.




The New England Journal of Médicine.
Oxford University Press.
PLOS.
Springer Nature.
Taylor & Francis.
Web of Science.
WHO : The World Health Organization.
Wiley.

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