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Place de l’échographie pulmonaire dans la prise en charge des pneumonies COVID 19
Dr Islam MEJRI

Depuis le début de la pandémie COVID-19, les professionnels de santé peinent à répondre à l’urgence sanitaire imposée par la morbi-mortalité non négligeable de cette maladie. Certes, le diagnostic de la COVID‐19 est confirmé par l’identification de l’ARN viral à l’aide de la RT-PCR. Cependant, dans une situation où les laboratoires se retrouvent submergés par une demande interminable avec des délais de réponse de plus en plus prolongés, le recours à l’imagerie thoracique dans le cadre du bilan diagnostique a été envisagé chez des patients présentant une pneumonie COVID‐19 présumée ou probable.
Le scanner thoracique est jusque-là l’examen de référence pour le diagnostic positif et de gravité de la pneumonie COVID-19 montrant typiquement un aspect en verre dépoli avec des condensations sous-pleurales bilatérales.
Toutefois, la forte contagiosité de la COVID-19 et le risque de transport chez patients instables ont incité le cadre soignant à rechercher d’autres options afin d’optimiser l’efficience des examens proposés.

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Rappels réglementaires et techniques pour l’oxygénothérapie de courte durée au domicile, dans le contexte de patients atteints de Covid19 grave hors milieu pneumologique
Par le GAVO2 de la SPLF Publié le du 06/11/2020

Ce document vise à rappeler les règles pour la prise en charge de l’oxygénothérapie à domicile de patients hors milieu pneumologique dans le contexte de la pandémie à COVID19.
La prévalence de l’insuffisance respiratoire aiguë (IRA) chez des malades atteints de COVID19 a été estimée, entre 15 et 20% (1,2,3).
Bien que l’incidence de l’IRA hypoxémique soit peu claire (en raison de la méconnaissance du nombre de sujets réellement atteints) il semble apparaitre que 15% des malades développeront une forme sévère nécessitant de l’oxygène une oxygénothérapie seule (à bas ou haut débit) et 5% une hospitalisation en réanimation avec oxygénothérapie et ventilation mécanique.
Des données sur uniquement des malades en IRA grave ont montré que 67% d’entre eux avaient un SDRA avec 63% des malades ayant reçu une oxygénothérapie haut débit humidifié, 42% de la ventilation non invasive (VNI) et 56% de la ventilation invasive.
Enfin sur plus de 1000 malades atteints de COVID19, 41% de tous les malades hospitalisés avaient reçu de l’oxygène et 70% des formes graves, définies différemment selon les études, mais communément avec une SpO2 basse (entre <88 et 92% selon les publications).
Devant l’expérience acquise par les pneumologues concernant l’oxygénothérapie à domicile en France, associée à un réseau de prestataires de santé couvrant tout le territoire, la mise en place d’une oxygénothérapie à domicile peut s’envisager, si elle suit la réglementation, si elle respecte quelques connaissances techniques ainsi que le contenu des textes de bonne pratique (BPDOUM), et enfin sous réserve d’une surveillance à la recherche d’éléments d’alerte qui devront amener à prendre contact rapidement avec le SAMU et avoir une prise en charge médicale en urgence, en particulier pour les patients relevant d’une escalade thérapeutique.
Les conseils pratiques décrits dans ce manuscrit ont pour objectif d’aider les cliniciens à la prise en charge des patients hors milieu pneumologique dans le cadre de la pandémie COVID19.
Tout pneumologue est habilité et expérimenté pour aider à la prescription d’oxygénothérapie et pourra être contacté pour toute question

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Prise en charge de premier recours des patients suspectés de Covid-19.
Guide la HAS. Mis en ligne le 09 nov. 2020

Ces réponses rapides concernent des patients suspects de Covid-19 dans le cadre des soins de premiers recours.
La durée médiane d’incubation de la Covid-19 est de 5 à 6 jours (14 jours au maximum). La phase contagieuse est de 8 jours en moyenne et commence environ 2 jours avant le début des symptômes.
La Covid-19 est responsable d'une atteinte le plus souvent respiratoire, mais d'autres manifestations sont possibles (neurologiques, cognitives, cardiovasculaires, digestives, hépatiques, rénales, métaboliques, musculo-squelettiques, psychiatriques, dermatologiques, etc.), et/ou la décompensation d’une maladie chronique.

Il existe différentes formes cliniques de Covid-19 :

  • les formes asymptomatiques ;
  • les formes paucisymptomatiques ;
  • les formes avec pneumonie sans signe de gravité ;
  • les formes graves se manifestant soit d'emblée, soit secondairement par des aggravations à la fin de la première ou pendant la deuxième semaine avec des tableaux rapidement évolutifs nécessitant une hospitalisation conventionnelle ou en réanimation.

Les formes asymptomatiques ou paucisymptomatiques sont les plus fréquentes (85 % des patients).
La prise en charge de ces patients doit prendre en compte la contagiosité de l'infection virale qui nécessite de maintenir les mesures de protection, et la fragilité des patients susceptibles de présenter des décompensations rapides à type de défaillance respiratoire, de complications thrombo-emboliques ou cardiovasculaires.

La majorité des patients atteints de la Covid-19 relève d'une prise en charge en ambulatoire.
Ces réponses rapides, élaborées sur la base des connaissances disponibles à la date de leur publication, sont susceptibles d’évoluer en fonction de nouvelles données.

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Pourquoi les taux de mortalité COVID semblent-ils baisser?
Nature. Heidi Ledford.  11 novembre 2020

Les chercheurs ont eu du mal à déterminer si les taux de mortalité liés au COVID-19 sont vraiment en baisse.
Les calculs peuvent être complexes. Les taux de létalité dépendent des tests: un pays qui teste uniquement les personnes présentant des symptômes graves, par exemple, aura un taux de létalité démesuré par rapport à un pays dans lequel les tests asymptomatiques sont répandus. Et les taux de mortalité dans les unités de soins intensifs peuvent induire en erreur si la démographie des personnes admises change avec le temps.
Par exemple, de nombreux hôpitaux ont signalé un nombre élevé de patients plus jeunes à mesure que la pandémie progressait.
Les données détaillées nécessaires pour analyser ces différences ont été difficiles à trouver dans de nombreux pays. En conséquence, il a fallu un certain temps aux chercheurs pour déterminer si le nombre de décès par infection au SRAS-CoV-2 est vraiment en baisse, en particulier chez les personnes âgées. 
Jusqu'à présent, les stéroïdes sont le seul médicament dont il a été démontré qu'ils ont un effet dramatique sur la mortalité par COVID-19.
Des centaines d'autres thérapies sont actuellement testées contre le COVID-19, mais la plupart des essais en cours sont trop petits pour donner bientôt des résultats convaincants. Parmi les études les plus avancées figurent les études d'anticorps contre le SRAS-CoV-2 - soit des anticorps purifiés administrés individuellement ou en cocktails, soit du plasma sanguin riche en anticorps prélevé sur des personnes en convalescence .
Des tests d'anticorps purifiés sont également en cours - comme ceux évaluant le mélange de deux anticorps produits par la société de biotechnologie Regeneron Pharmaceuticals à Tarrytown, New York, les essais sur le cocktail ne sont pas encore terminés et rien ne prouve qu'il ait un impact sur les taux de mortalité dus au COVID-19.
Les baisses possibles des taux de mortalité seraient liés au renforcement des pratiques de soins de santé standard plutôt qu'aux progrès médicaux.
En réponse à la pandémie, de nombreux hôpitaux ont rapidement augmenté le nombre de lits de soins intensifs, et recruté du personnel supplémentaire provenant d'autres départements. et ont appris à trier ceux qui présentent des facteurs de risque de maladies plus graves, en les plaçant sous une surveillance plus attentive. 
Cependant la suppression de la transmission reste le meilleur moyen pour réduire les décès dus au COVID-19

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Ressources Bibliographiques

COVIDORG : L'annuaire des documents pratiques Covid-19 pour les professionnels
ASM : American Society of Microbiology
..
BMJ : The British Medical Journal.
Cambridge Univesity Press.
CDC : Centers for Disease Control and Prevention.
Cell Press.
JAMA.
Lancet.




The New England Journal of Médicine.
Oxford University Press.
PLOS.
Springer Nature.
Taylor & Francis.
Web of Science.
WHO : The World Health Organization.
Wiley.

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